La chronique de la Coupe d'Asie des Nations

Mardi 3 Juillet : Le Japon

Le Japon n'est devenu que très tard une grande puissance de foot en Asie. La professionalisation de son championnat domestique, en 1995, a permis aux jeunes talents d'éclater et de pouvoir s'expatrier aujourd'hui dans les plus grands championnats mondiaux. On pense bien sûr à Hidetoshi Nakata, la première grande star du foot nippon, passé par la Série A et la Premiereship.

Présent pour la 1ère fois en 1968 pour les éliminatoires, le Japon ne se distingue qu'à partir de 1988, où il parvient pour la 1ère fois à se qualifier pour le tournoi final, qui a lieu au Qatar. Sans plus de résultats.
La révélation a lieu en 1992. Organisateur de l'épreuve, les Japonais gagnent le titre continental en disposant en finale du double tenant du titre, l'Arabie Saoudite. Le Japon est lancé à pleine vitesse sur les rails du succès.

Toutes les autres éditions vont confirmer cette embellie et cette domination outrancière sur le continent, domination qu'il partage avec l'Arabie Saoudite. En 1996, c'est l'exception qui confirme la règle puisque le Japon chute en 1/4 de finale, face au Koweit.

En 2000, le Japon récupère son bien, en battant de nouveau en finale l'Arabie Saoudite... En 2004, ils réalisent le doublé et remportent ainsi leur 3e titre en 8 ans, en battant le voisin chinois, chez eux.

Cette année, ils seront les ultra-favoris de la compétition, placés dans une poule largement à leur portée avec le Viet-Nam (pays hôte de la poule), les Emirats arabes unis et le Qatar.