France - Autriche : 1-0

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4 jours après être allé visiter Kaunas, nous revoilà au Stade de France pour affronter l'Autriche, les favoris de l'Euro 2008 (ils sont déjà qualifiés alors qu'on a joué que la moitié des éliminatoires, trop balèzes les mecs).

J'avais prévenu les gars : "Déconnez pas, on a perdu contre l'ARgentine, je veux pas perdre encore ici, j'ai pas envie de me faire caillasser mon Kangoo." Escudé a rigolé, en pensant que j'étais pas sérieux, il a pris une calebotte par Lilian (il est pas capitaine pour rien, mon Thuthu). Quand Ribéry est pas là, c'est Escudé qui le remplace. Il est moins bête mais il est plus vicelard. C'est pire.

La veille du match, il a fait croire à Nasri et Benzema qu'il y avait un bizutage sauvage chez les Bleus. Il avait commencé à leur faire nettoyer les sanitaires de Clairefontaine à la brosse à dents, heureusement, Nico (Anelka bien sûr) est passé par là, je crois qu'il y a eu explication musclée. Nico a pas quitté ses Ray-Ban, Escudé a pas fait le fier après.

Sinon, rien à dire sur le match. A croire que je vais faire curer les toilettes aux joueurs les veilles de matchs, parce que les 2 gamins ont fait un match de feu. Nasri qui donne la balle de but à Benmeza, c'est pas Fifa 2010, mais presque. Bon, comme d'habitude, j'ai subi des pressions avant le match. Le Prince qui m'appelle pour mettre Piquonne titulaire, Wenger qui me dit au point presse que si je mets Biaby et Gallas titulaires, je peux dire adieu à mon abonnement à TPS Star Premier League, Jean-Mi qui me demande lui de mettre tous les Lyonnais titulaires. Pour l'embêter, je n'en ai mis que 2 : Coupet (obligé, Landreau veut pas jouer les matchs amicaux) et Clerc. Le pauvre, les anciens l'appellent Julien, il arrête pas de répéter qu'il s'appelle François, ils lui répondent "D'accord Julien". Je pense que je ne vais plus le sélectionner. Heureusement qu'il y a pas un Marc Hallyday ou un Pierre Sardou, t'imagines l'enfer...

Comme toujours Raymond, c'est parfait de simplcité, d'humilité. Le ton est cordial sans être tendu, jovial sans être distant, on se sent parmi le staff, tel un journaliste de Canal tournant "les yeux dans les Bleus 12". Encore bravo.