Club LotoFoot
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le deal à ne pas rater :
Display japonaise One Piece Card Game OP-09 The Four Emperors : où ...
Voir le deal

Revue de presse

2 participants

Aller en bas

Revue de presse Empty Revue de presse

Message par Séb Lun 6 Fév - 15:35

Monotone, le championnat de France ? Jamais de la vie. Quand il n'est pas illuminé par les déboires de l'Olympique de Marseille ou du PSG (tenu en échec samedi au parc des Princes par une faible équipe stéphanoise, 2-2), il est customisé par la singulière trajectoire de Monaco ; peut-être le plus beau serial depuis la trêve.

Soit l'AS Monaco, qui devient tout fou au coeur de l'hiver et fait venir une vieille (32 ans) star hors de forme, Christian Vieri. Et qui, concomitamment, transfère sa fine fleur, Patrice Evra, Emmanuel Adebayor, le Brésilien Maicon (qui filera à Milan en juin) et peut-être bien Olivier Kapo.

Quand ça lui prend, l'un des partants régale la presse en taxant ­ bien sûr, c'est off ­ de «racisme» la direction technique du club, comme quoi il y a de l'ambiance. Mercredi, les millionnaires monégasques se font sortir de la Coupe de France par Colmar (CFA 2, 5e échelon) parce que, accrochez-vous, ils se gourent tout bonnement de crampons. Comme quoi l'art de la valse sur terrain gelé est mieux maîtrisé par un joueur à 1 000 euros par mois que par un pensionnaire de Ligue 1 à 50 000.

Eh bien, Monaco l'a emporté 3-1 samedi. A Rennes, ce qui est déjà bien. Après avoir été mené au score jusqu'à l'heure de jeu, ce qui est encore mieux. Et grâce à deux buts de Vieri : c'est carrément l'extase. Christian Vieri, alias «le muet», alias aussi «no comment» (il a grandi en Australie), est passé au travers des moqueries comme un souffle. Il fait dix kilos de trop ? Son don à lui, justement, est immatériel. S'il parlait à la presse, Vieri expliquerait que le foot, ça se respire avant de se jouer. A Rennes, il n'a fait que ça pendant 57 minutes.

L'Italien a d'abord fait des ronds dans l'eau, décrit des arcs de cercle devant la surface de réparation rennaise, regardé tranquillou ce qui se passait sur les corners et jaugé la vitesse de réaction des défenseurs adverses, dont Jacques Faty qui dira : «Je ne l'ai même pas vu de toute la première mi-temps.» Le coach italien de l'AS Monaco Francesco Guidolin, après le match : «Il est extraordinaire.» Son directeur sportif, Jean-Luc Ettori : «Il a donné la leçon à tous ceux qui le croyaient mort. Il n'a pas perdu un ballon.» Il n'en a pas touché beaucoup non plus. Quoique. Une remise dans la course d'un coéquipier par-ci, un duel gagné par-là, un oeil exercé aurait pu le voir venir.

A la 57e, donc, Vieri, libre de tout marquage, surgit sur un corner et fracasse le cuir dans les buts rennais. C'est le premier commandement du buteur : non pas gagner les duels, mais les esquiver. Le second but de Vieri surviendra dix minutes plus tard. Laszlo Bölöni, l'entraîneur rennais : «Vieri ? Mais je m'en fous ! Même moi, si on me laisse seul à dix mètres du but, je marque !» Déjà, Vieri n'est pas à dix mètres, mais à dix-huit ; en dehors de la surface. Ensuite, il marque de l'extérieur du pied ­ ce qui coûte a priori en précision. Et c'est le pied droit. Et Vieri est gaucher. Il s'est donc fendu d'un petit exploit technique ; très au-dessus de ce qu'on sait du bagage du footballeur lambda de Ligue 1. Se souvenir de la sacro-sainte parole de Johan Cruyff : «Seuls les attaquants sont de grands footballeurs. Si les défenseurs étaient aussi forts, ils joueraient attaquants.» Vieri est grand. Il est de la race d'un David Trezeguet, qui fait ce genre de trucs tous les week-ends. On peut rire de Monaco. Mais ce club nous aura mis sous le nez un joueur formidable.

Source : liberation
Séb
Séb
Vice-président du Club LotoFoot

Nombre de messages : 2926
Age : 45
Localisation : Vie scolaire de Labitrie
Occupation : MI-SE : travailler moins pour gagner plus.
Date d'inscription : 03/02/2005

Revenir en haut Aller en bas

Revue de presse Empty Re: Revue de presse

Message par Séb Lun 3 Avr - 19:22

Au nom de l’éthique ?
Le Conseil National de l’Ethique a frappé un grand coup ce lundi en retirant un point au PSG et à l’OM pour sanctionner les évènements ayant émaillé la semaine précédant la rencontre du 5 mars dernier. Une décision curieuse qui ne manquera pas de faire parler de Paris à Marseille.

Par Emmanuel Quintin

Un point de moins
Voilà une décision qui ne va pas arranger les affaires de l’OM et du Paris Saint Germain. Alors que les deux clubs ont mis à profit la 33e journée de championnat pour conforter leurs ambitions européennes et se replacer dans le haut du tableau, le Conseil National de l’Ethique, saisi par la Ligue nationale, vient en effet de leur retirer un point sur tapis vert suite aux évènements ayant émaillé la semaine précédant le dernier PSG-OM. Alors que 1000 places avaient été réservées pour les supporters marseillais, Pape Diouf et les dirigeants de l’OM en avaient réclamé 1000 de plus pour atteindre le quota de 5% auquel le club phocéen avait réglementairement droit. Mais Paris et Marseille s’étant entendus depuis des années sur un quota de 1000 places pour l’adversaire, que ce soit au Vélodrome ou au Parc des Princes, ces 1000 places n’étaient plus disponibles et avaient déjà été vendues. Arguant du fait que la sécurité des supporters marseillais ne serait pas assurée (des fans du PSG pouvant se trouver mêlés aux Phocéens), le président de l’OM, en accord avec les groupes de supporters, avait décidé de ne pas organiser de déplacement de supporters, ce qui peut se comprendre, mais surtout, et c’est là que la logique de l’ancien agent de joueurs est discutable, de ne pas envoyer l’équipe première à Paris, privant ainsi le championnat de son affiche la plus médiatique de l’année.

Au nom de «la morale et de l’éthique»
Contre toute attente, les Minots marseillais, évoluant d’ordinaire en CFA 2, étaient alors parvenus à décrocher un méritoire match nul (0-0) au terme d’une partie d’attaque-défense de plus d’une heure. Néanmoins, le championnat n’était pas faussé comme on pouvait le craindre et comme il l’aurait été si la réserve olympienne avait explosé face à Pauleta et consorts. L’éthique était donc sauve, pensait-on ! Que nenni, la Ligue nationale, soucieuse d’offrir un spectacle de qualité aux spectateurs mais aussi au diffuseur du championnat de France, Canal +, qui, rappelons-le, a déboursé la bagatelle de 600 millions d’euros sur trois ans pour les droits de retransmission de la Ligue 1, a alors saisi le Conseil National de l’Ethique (CNE), présidé par Dominique Rocheteau, pour qu’il se penche sur cette affaire. Intervenant rarement dans les affaires du football français, si ce n’est pour sanctionner Fabrice Fiorèse, coupable de simulation, en décembre 2002, l’instance dirigée par l’ancien «Ange Vert» et ancien joueur du PSG a décidé, un mois après les faits, de frapper un grand coup en pénalisant à hauteur égale le PSG et l’OM. Outre le retrait d’un point, le Conseil a également prononcé une suspension de trois mois ferme pour les présidents des deux clubs (Pape Diouf pour l’OM et… Jean-François Meaudre, le Président du directoire du PSG) et a intimé aux deux clubs l'«obligation de conclure entre eux un protocole d'accord qui devra lui être soumis avant le 30 juin 2006, à défaut il sera prononcé le huis clos sur les matches de championnat de Ligue 1 entre les deux clubs.» Pour motiver sa décision le CNE a indiqué que «le comportement des deux clubs dans cette affaire a gravement porté atteinte à l'image du football» et que «ni les règles, ni la morale, ni l'éthique, n'ont été respectées»

Des sanctions tardives
Une décision étonnante quand on sait qu’aucun règlement en vigueur n’interdisait à l’OM de faire jouer une majorité de joueurs de son équipe réserve et que le résultat de la rencontre n’a, répétons-le, pas faussé le championnat. Les règles et l’éthique ont donc semble-t-il été respectées. Reste la morale… Mais là encore, qui peut dire que la morale a été bafouée ? Le plus surprenant n’est pas tant la décision en elle-même, mais plutôt le moment où celle-ci intervient. Pour la première fois depuis des années, en effet, un PSG-OM s’est déroulé sans heurts, un point qui devrait ravir la Ligue. On ne pouvait pas en dire autant des affrontements de ces dernières années où de part et d’autre, des violences étaient régulièrement commises entre supporters des deux camps (jets de fumigènes, caillassage de bus…). Un jeune fan de l’OM, qui avait reçu un siège sur la tête en 2002, est aujourd’hui handicapé à vie, faut-il le rappeler. Mais à cette époque, personne à la Ligue n’a agité la menace d’un possible retrait de points aux deux clubs ou de matches à huis-clos. Et pourtant, il apparaît que cela aurait été beaucoup plus justifié qu’aujourd’hui. Des sanctions prises il y a plusieurs années auraient en effet probablement permis d’éviter d’en arriver là.

Source : sports24.com
Séb
Séb
Vice-président du Club LotoFoot

Nombre de messages : 2926
Age : 45
Localisation : Vie scolaire de Labitrie
Occupation : MI-SE : travailler moins pour gagner plus.
Date d'inscription : 03/02/2005

Revenir en haut Aller en bas

Revue de presse Empty Re: Revue de presse

Message par Séb Ven 7 Avr - 3:50

Monaco et l'Europe

A l'occasion du cinquantième anniversaire de la Coupe d'Europe et à la veille de la réception de Marseille au Stade Louis II, l'ASM est mise en évidence par l'UEFA et la Fédération Française de Football qui confie à Monaco, l'espace de 48h, le trophée de la Ligue des Champions. Une juste récompense qui permet d'oublier, l'espace de quelques minutes, les déboires du club Princier cette saison. Elle rappelle aux supporters monégasques que l'ASM a marqué l'histoire de la Coupe d'Europe il n'y a pas si longtemps que cela.



Un peu d'histoire


La plus prestigieuse des compétitions européennes interclubs fut inaugurée le 2 mars 1955 à Vienne, après le premier congrès de l'UEFA. C'est le quotidien sportif l'Equipe qui soumit l'idée à l'UEFA de créer une compétition regroupant les clubs européens. Les journaliste Gabriel Hanot et Jacques Ferran dressèrent alors les plans d'un tournoi dont les matchs se joueraient le mercredi soir.
Les clubs les plus populaires d'Europe avaient le droit de participer à la compétition sans qu'ils aient à terminer premier de leur championnat respectif.
La première rencontre de Coupe des clubs européens se déroula à Lisbonne et opposa le Sporting Portugal au FK Partizan. Le match aller se solda par un score nul 3-3, tandis que les yougoslaves s'imposèrent 5-2 au match retour et se qualifièrent donc pour le tour suivant.
La compétition évolua radicalement en 1992 avec l'inauguration de l'UEFA Champions League qui combinait une phase de groupes avec des matchs à élimination directe.


Le club des quatre


Si Monaco accueille le nouveau trophée de la Ligue des Champions (l'ancien ayant été conservé par Liverpool après sa cinquième victoire dans la compétition l'année passée), c'est que l'ASM est un des quatre clubs français qui marqua l'histoire de la Champions Leage. Seul l'Olympique de Marseille triompha en finale contre le Milan AC en 1993, les trois autres se contentèrent d'une épopée historique qui s'acheva par une défaite en finale.
Le Stade de Reims de Raymond Kopa se mit en valeur dès la création de la Coupe d'Europe en éliminant successivement les danois d'Aarhus, les hongrois de Logobo et les écossais de d'Edimbourg, avant de se faire éliminer en finale par le Real Madrid.
Les "verts" de Saint-Etienne vinrent à bout de Copenhague, des Glasgow Rangers, de Kiev et du PSV Eindhoven lors de la saison 1975-1976. Leur célèbre finale contre le Bayern de Munich restera dans toutes les mémoires à cause, notamment, des fameux poteaux carrés.
Enfin, l'AS Monaco FC, dont le fabuleux parcours en Ligue des Champions en 2004 est encore dans toute les têtes des supporters monégasques, complète le quatuor de clubs français ayant marqué d'une pierre blanche cette Coupe d'Europe.


L'après Coupe d'Europe


Le recette d'une épopée en Ligue des Champions paraît assez simple : le club doit en effet disposer d'un groupe cohérent, doté de joueurs très bon techniquement mais aussi collectivement, ainsi que d'un buteur capable de marquer à tout moment. Reims possédait dans ses rangs Raymond Kopa, Saint-Etienne Dominique Rocheteau, Marseille Jean-Pierre Papin et Monaco le regretté Fernando Morientes.
Cependant, après un fabuleux parcours en Coupe d'Europe, le plus dur pour le club est de gérer l'après finale.
Départs de joueurs, de dirigeants, des ambitions revues à la hausse... Voilà la panoplie d'un lendemain européen raté dont a été victime, entre autre, l'ASM de Didier Deschamps.
La stabilité est donc le maître mot pour rester régulièrement au plus haut niveau. Au jour d'aujourdui, seul Lyon a su gérer ses lendemains européens, bien que le club du mal aimé Jean-Michel Aulas n'ait jamais réussi à franchir le cap des quarts de finale de la Ligue des Champions.


Des grandes oreilles à Monte-Carlo


L'occasion est donc rêvée pour les supporters monégasques d'admirer le trophée que les joueurs de Didier Deschamps ont effleuré mais malheureusement pas remporté. La "Coupe aux grandes oreilles" est en effet exposée sur la terrasse du Café de Paris à Monaco ce samedi. Elle sera présentée au Stade Louis II à 19h30 en levée de rideau du match qui oppose l'ASM à l'OM.
Aux joueurs de Guidolin d'offrir une victoire de prestige contre Marseille à leurs supporters qui seront retombés, l'espace de quelques minutes, dans de beaux mais douloureux souvenirs européens.

Source : Site officiel de l'asm
Séb
Séb
Vice-président du Club LotoFoot

Nombre de messages : 2926
Age : 45
Localisation : Vie scolaire de Labitrie
Occupation : MI-SE : travailler moins pour gagner plus.
Date d'inscription : 03/02/2005

Revenir en haut Aller en bas

Revue de presse Empty Re: Revue de presse

Message par Séb Sam 29 Avr - 20:42

Foot - Presse : Les plus forts, c'est les Verts

Voilà qui va faire parler tout le week-end, notamment dimanche soir en marge du derby Lyon - Saint-Étienne. Une consultation organisée par L'Equipe magazine auprès de 19 quotidiens régionaux a désigné l'AS Saint-Etienne de la période 1973-1977 super champion de France de tous les temps devant l'Olympique de Marseille de 1988-1994, le Stade de Reims de la période 1952-1960 et... l'Olympique Lyonnais de 2000-2006, pourtant seule équipe à avoir enchaîné cinq titres consécutifs. Même le Progrès, comme 17 autres journaux, a voté pour les Verts. Tous les détails dans le numéro du samedi 29 avril.

Source : lequipe.fr
Séb
Séb
Vice-président du Club LotoFoot

Nombre de messages : 2926
Age : 45
Localisation : Vie scolaire de Labitrie
Occupation : MI-SE : travailler moins pour gagner plus.
Date d'inscription : 03/02/2005

Revenir en haut Aller en bas

Revue de presse Empty Re: Revue de presse

Message par Guillaume Jeu 12 Oct - 15:54

Le Club va vivre un nouvel événement interne puisqu'il s'approche petit à petit de son 3000e message, et ce en moins de 18 mois d'existence. Qui sera l'heureux posteur ? La réponse très prochainement...
Guillaume
Guillaume
Président du Club LotoFoot

Nombre de messages : 2852
Age : 43
Localisation : Pau
Occupation : Dessinateur-cartographe
Date d'inscription : 09/01/2005

http://gdailly.free.fr

Revenir en haut Aller en bas

Revue de presse Empty Re: Revue de presse

Message par Séb Jeu 12 Oct - 16:28

Ouais 3000 messages mais entre toi et moi ça fait deja plus de la moitié du total, cette année ça ne s'arrange pas, la frequantation a encore baissé. Je pense que c'est lié au mauvais classement de l'asm. Une fois que le rocher sera remonté au classement je pense que l'enthousiasme fera de nouveau son retour parmi les joueurs du club et qu'il y aura plus de messages.
Séb
Séb
Vice-président du Club LotoFoot

Nombre de messages : 2926
Age : 45
Localisation : Vie scolaire de Labitrie
Occupation : MI-SE : travailler moins pour gagner plus.
Date d'inscription : 03/02/2005

Revenir en haut Aller en bas

Revue de presse Empty Re: Revue de presse

Message par Guillaume Jeu 12 Oct - 18:00

Si ça ne tenait qu'au classement de l'ASM, j'en serai son premier supporter...
Guillaume
Guillaume
Président du Club LotoFoot

Nombre de messages : 2852
Age : 43
Localisation : Pau
Occupation : Dessinateur-cartographe
Date d'inscription : 09/01/2005

http://gdailly.free.fr

Revenir en haut Aller en bas

Revue de presse Empty Re: Revue de presse

Message par Guillaume Ven 13 Oct - 14:50

Le posteur du 3000e message reste toujours anonyme... Pour ma part, je suis passé du 2997e au 3005e message entre hier après-midi et ce matin. Je pense que l'un des pronos de la 9e journée est l'heureux élu.
Guillaume
Guillaume
Président du Club LotoFoot

Nombre de messages : 2852
Age : 43
Localisation : Pau
Occupation : Dessinateur-cartographe
Date d'inscription : 09/01/2005

http://gdailly.free.fr

Revenir en haut Aller en bas

Revue de presse Empty Re: Revue de presse

Message par Guillaume Ven 27 Oct - 19:22

Un événement exceptionnel puisque la cellule presse du Club LotoFoot vient de mettre en boîte sa premoère interview : Son Altesse le prince Albert II de Monaco a accepté de répondre à nos questions et se livre sans langue de bois dans un entretien retranscrit ci-dessous :

CLF : Monseigneur, merci d'avoir pris sur votre temps libre pour répondre à la demande de la cellule presse du Club. Avant de commencer vraiment l'interview, pouvez-vous nous donner vos impressions sur le Club, que vous fréquentez de manière ponctuelle depuis quelques semaines ?

Albert II : J’ai découvert le site grâce à Sébastien. En fait vous savez, la Principauté a ses yeux et ses oreilles glissés un peu partout. On a appris, il y a de cela quelques mois, qu’il y avait un supporter en Midi-Pyrenées du nom de Sébastien. Nous avons décidé de prendre très vite contact avec lui. Notre projet sportif, que vous connaissez désormais, est évidemment une chute du club à plus ou moins long terme. Nous nous sommes donc fait un devoir de prendre en charge les dizaines de supporters monégasques qui peuplent la France, un peu partout, pour les soutenir psychologiquement et financièrement. Car tout ça est de notre faute et nous devons assumer. Par exemple, l’année dernière, nous avons remboursé intégralement la saison Foot+ à Sébastien. Cette année, nous la lui offrons. Pour en revenir au site, je suis tout d’abord satisfait qu’il n'y ait qu’un seul supporter de l’ASM, ça nous coûterait trop d’argent autrement. Je constate également que la participation n’est pas très assidue et j’en suis d’autant plus désolé car certains semblent avoir de bonnes connaissances footballistiques. Je pense que le forum gagnerait à être plus fréquenté. Autrement, je ronge un peu mon frein en regardant les pronostics, j’aimerai beaucoup y participer mais vous imaginez bien le bruit que cela engendrerait si c’était le cas. Vous savez, le Palais est toujours très médiatisé. Une chose est sûre : le site est bien fait et j’avais pensé un moment contacter le webmaster pour remettre un petit coup de jeune au site de l’ASM mais Michel (NDLR : Pastor, dirigeant du club) avait déjà ses contacts alors ça n’a pas pu se faire.

L'AS Monaco est dans une situation extraordinaire : 10 matchs joués, 1 victoire et déjà 7 défaites. Que vous inspire en quelques mots ce début de saison digne des plus grands ?

Extraordinaire, c’est vrai. Ce début de saison, c’est un peu tout ce que l’on a toujours voulu faire, le travail paye tôt ou tard, on sent bien que c’est la saison de toutes les récompenses, les sacrifices n’ont pas été vains. Il faut féliciter avant tout les joueurs pour leur discipline et leur capacité à appliquer des consignes claires et précises. Nous avons mis un peu de temps à trouver le staff technique qui aurait les épaules, il faut les remercier, le travail effectué est extraordinaire.

Au départ de cette saison pourtant, le recrutement effectué et l'état d'esprit des joueurs que l'on a pu interviewer laissait penser une toute autre tournure au niveau sportif. Quels ont été les mots d'ordre du staff et de la direction du club et quels sont les objectifs de l'ASM pour 2006-07 ?

R: Vous savez, il faut voir d’où l’on vient. Il y a presque 3 ans, nous étions en finale de la Ligue des champions et en janvier 2004, nous avions 10 points d’avance sur Lyon. Il a fallu beaucoup de travail et d’abnégation pour en arriver où nous sommes aujourd’hui. Au départ, en effet, et comme à chaque fois, le mot d’ordre en terme de communication est la réussite. C’est ce que nous avons voulu dire aux médias, ce que nous avons voulu leur faire croire pour ne pas être démasqué. En véritables professionnels, les joueurs ont accepté de faire circuler le message ordonné, ils sont payés pour ça. L’objectif de cette saison, nous avons un peu de mal à le déterminer aujourd’hui. Au départ, on voulait faire les choses progressivement, terminer 15e nous aurait comblé. Maintenant, avec ce fabuleux début de saison, tous les espoirs sont permis, on réfléchit à ce que l’on veut faire, construit-on la descente en une saison ? Je ne le crois pas. Je ne pense pas qu’il faille brûler les étapes au risque de se faire remarquer. Je pense que l’on va continuer tranquillement notre bonhomme de chemin, l’équilibre est précaire, il suffit d’un rien parfois et tout bascule mais si la descente s’offre à nous, évidemment, nous la prendrons avec joie.

Pourtant, quand on regarde votre palmarès, 7 titres de champion, 5 Coupes de France, 1 Coupe de la Ligue, 2 finales européennes. Tout cela est en totale contradiction avec vos ambitions profondes. Comment expliquez-vous cela ?

R : Vous savez, les ambitions profondes sont amenées à changer au fil du temps. La politique actuelle de l’ASM n’a pas toujours été la même. Au départ, à l’époque où les médias tenaient moins de place qu’aujourd’hui, je dois dire que la vitrine ASM était un formidable cache opaque de ce qui se passait réellement en Principauté, on pouvait faire ce que l’on voulait, les gens n’allaient pas chercher plus loin. Depuis que les médias sont devenus ce qu’ils sont et avec les différentes affaires de corruption qui ont éclaté un peu partout, il est devenu préférable pour la Principauté que l’ASM fasse parler moins d’elle. Pour nous permettre de négocier nos marchés houleux, blanchir notre argent, on a besoin de calme. Et puis, on voulait prendre le monde à contre-courant, on avait envie de changer la donne, d’inverser les rôles, bousculer l’ordre établi. Alors Papa a décidé que désormais, une défaite serait une victoire, qu’on allait se battre pour être différent, c’est dur mais on y parvient, je crois.

Malgré le début de saison que l'on connaît, la direction a décidé de limoger Bölöni et de le remplacer par Laurent Banide. Quelles étaient les raisons de cette éviction et comment le groupe a vécu le changement d'entraîneur ?

R : Le début de saison est exceptionnel et nous devons féliciter Bölöni qui a fait un travail hors norme. Mais vous savez, c’est épuisant de mener une équipe chaque week-end à la défaite, cela prend beaucoup d’énergie. La fatigue morale de Bölöni l’aurait empêché de poursuivre l’aventure longtemps. Et puis, il y a la pression médiatique, 2 victoires en 10 matchs et une direction qui ne bouge pas, ça n’est pas trop compréhensible. Le groupe sait que l’équilibre, la spirale de la défaite est fragile, les joueurs espèrent simplement poursuivre dans cette voie, avec Banide ce sera différent, les médias seront plus indulgents. C’est un gars du club, on va lui laisser plus de temps, c’est tout bon pour nous.

Nantes effectue actuellement un parcours hors norme, pour un club qui est pourtant en D1 depuis plus de 40 ans. Vous devez être ravis de jouer les places d'honneur avec ce club légendaire. Comment allez-vous aborder le choc de ce week-end à la Beaujoire ?

R : Nous sommes sûrs de nous, sûrs de notre force et de nos qualités. Nous allons aborder ce match avec la rigueur qui nous caractérise depuis le début de la saison. Nous sommes sereins mais restons vigilants, Nantes est notre adversaire prioritaire, nous n’avons pas beaucoup de questions à nous poser, nous devons perdre, c’est tout, perdre les 3 points, ce sera le leitmotiv du week end... Je sais que nos joueurs feront ce qu’ils peuvent pour repartir avec ce résultat, on en est capable, tout le monde le sait, et Nantes plus que les autres.

On dit souvent "Monaco, ils ne sont pas traités comme les autres". Comment est géré le budget du club, via les droits télé, les recettes, certes modestes, et les indemnités de transfert. Quelle est la répartition faite par l'équipe dirigeante ?

R : Oui, c’est vrai que l’on entend souvent dire ça. Que voulez-vous, les gens sont jaloux, c’est le prix à payer pour avoir le luxe d’une participation de la Principauté en Ligue 1. Les recettes d’entrées au Louis II, nous n’en avons pas puisque c’est nous qui payons les gens pour qu’ils viennent assister à une défaite. Pour ce qui des droits télés et des indemnités de transferts, la répartition se fait de façon équitable entre mes sœurs, Michel et moi. Il y a aussi Jean-Pierre Escalettes et Frédéric Thiriez (NDLR : respectivement président de la Fédération et de la Ligue de football français), à qui nous en donnons un peu pour qu’ils ferment les yeux sur certains transferts.

Avez-vous un modèle en tant que dirigeant de club ? On peut penser à la trajectoire fulgurante de Beauvais, passé en 2 ans de la 2e place de L2 à la 15e de CFA, ou encore à Valence, dans la Drôme, qui a réussi faire disparaître le club alors qu'ils avaient fini second du National en 2004-05. Quelles sont vos sources d'inspiration, vos mentors, vos "maîtres" en matière de gestion sportive ?

R : Oui, il y a tous ceux-là, c’est vrai, mais je me sens plus proche de dirigeants qui officient en Ligue 1. Celui qui m’a profondément inspiré, c’est évidemment Charles Biétry. Lorsqu'il était à la tête du PSG, quelle vision, quelle clairvoyance !!! Il m’avait laissé sans voix, déjà mauvais commentateur, je savais qu’il coulerait le PSG, c’était grandiose, j’en garde un souvenir ému et je pense à lui à chaque début de rencontre.

Que diriez-vous aux jeunes passionné(e)s de football qui hésiteraient entre supporter Lyon ou supporter Monaco ?

R : Je leur dirais : "Vous qui êtes anti-conformiste, qui aimez marcher à contre-courant, venez assister à la destruction d’un club, participez enfin à un projet sportif original et passionnant. Vous verrez autant de buts que si vous regardiez Lyon sauf que ce sont les Rouges et Blancs qui vont les prendre, et c’est souvent spectaculaire !" - je pense que la jeunesse peut et doit adhérer à ce genre de discours, une politique nouvelle, avant-gardiste et vraiment singulière - "Pour une fois, vous serez maître de votre destin, la gestion quasi-absolue de la défaite, c’est inédit."

Monaco va-t-il un jour tenter un destin plus international et devenir un membre à part entière de l'UEFA et de la FIFA, afin de participer aux éliminatoires de l'Euro et de la Coupe du Monde ?

R : Je le souhaite, c’est évidement le projet à terme. L’objectif est de déstructurer le club au niveau sportif, écraser l’association sportive pour la dissoudre et fonder enfin une équipe nationale. Tous les jours, en me baladant dans Monaco avec ma limousine, je vois des jeunes enfants jouer au ballon dans les rues de la Principauté, des gamins qui ont un potentiel énorme. Il faut les encadrer et construire cette équipe nationale dont Maman et Papa rêvaient depuis le début, c’est le souhait de la famille depuis la création du club, il faut franchir le cap. Participer aux éliminatoires de la Coupe du Monde 2014 et de l’Euro 2016, tel est notre rêve. Le club ne doit plus exister mais une équipe nationale nous permettrait de continuer nos petites affaires tout en ayant des médias moins présents, un peu comme avec le bobsleigh.

Dernière question, que peut-on souhaiter à l'AS Monaco et à tous ses supporters pour la saison qui vient?

De continuer dans la même dynamique, rester enfermé dans cette spirale de la défaite serait bien sûr exceptionnel. Nous vivons actuellement une consécration, nous ramassons les fruits semés il y a maintenant quelques années, il a fallu énormement de travail pour cela, des licenciements, des transferts et des arrivées que nous avons du âprement négocier. Il faut souhaiter que le travail et le projet mis en place perdure. Pour les dizaines de supporters : qu'ils voient de magnifiques victoires à l’extérieur au Louis II et des buts toujours plus spectaculaires. Nous attendons avec impatience la victoire de Valenciennes à Monaco, un promu qui s’impose au Louis II, c’est un aussi un objectif !
Guillaume
Guillaume
Président du Club LotoFoot

Nombre de messages : 2852
Age : 43
Localisation : Pau
Occupation : Dessinateur-cartographe
Date d'inscription : 09/01/2005

http://gdailly.free.fr

Revenir en haut Aller en bas

Revue de presse Empty Re: Revue de presse

Message par Contenu sponsorisé


Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut


 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser